Les anges sans visage Tony Parsons
Quel kiff, mes amis ! Quel kiff ! Avec Les Anges Sans Visage, de Tony Parsons, ça fait longtemps que je n’avais pas lu un polar aussi brillant, aussi bien ficelé, tricoté serré serré, tout y est, même un peu de mélo, tout s’imbrique et tout à du sens.
Pourtant, ça n’était pas gagné : j’ai vraiment beaucoup galéré à cause du foisonnement de personnages. Comme c’est le reproche principal qu’on adresse à mon premier bouquin, j’ai décidé de ne pas me décourager et de me laisser porter, tant pis si je en comprenais pas toujours tout, je voulais voir où tout cela allait aboutir.
Et j’ai eu raison. Le mystère s’épaissit, se creuse, le danger rode. Tony Parsons évoque beaucoup de problèmes qui gangrènent la société britannique – pas tellement différents des nôtres, malheureusement, on n’a vraiment pas de mal à d’identifier.
Les personnages sont complexes, tout en ombres et lumière, en creux et en bosse. Il y a la présence lumineuse de Scout, le rayon de lumière, la raison de vivre, de croire et d’espérer et l’une des rares notes d’espoir de ce roman très sombre, au regard plutôt désespéré porté sur la société actuelle.
J’ai adoré l’histoire, j’ai beaucoup aimé le style, les personnages, le message aussi, et toute cette noirceur exposée en pleine lumière…